Comme on peut le comprendre, il demeure de fortes oppositions au sein du corps médical concernant ce projet visant à relever des données notamment auprès des médecins en pratique privée ; plusieurs sociétés cantonales ont recommandé à leurs membres de ne pas y participer. Il sera cependant très difficile d’empêcher cette collecte de données. En vertu de l’art. 23 LAMal, l’Office fédéral de la statistique (OFS) établit les bases statistiques nécessaires à l’examen du fonctionnement et des effets de la présente loi. Il collecte auprès des assureurs, des fournisseurs de prestations et de la population les données nécessaires à cet effet. Les acteurs concernés sont tenus de communiquer les informations demandées et doivent les mettre à disposition gratuitement. L’OFS a ainsi réalisé le premier relevé des données structurelles des cabinets médicaux entre novembre 2016 et juin 2017. La FMH a cependant réussi à obtenir que ce dernier soit substantiellement simplifié et raccourci et ainsi à réduire la charge administrative pour les médecins. L’interface avec les données des centres de confiance comme New Index et celles de l’étude RoKo a également simplifié le relevé. Le questionnaire est actuellement remanié et la qualité des données reçues à ce jour en cours de validation. La première évaluation ne sera publiée qu’au printemps 2018 et le prochain relevé est prévu pour novembre 2018. Les données ne peuvent être utilisées qu’à des fins statistiques et aucune donnée non anonymisée ne peut être transmise à l’OFSP, aux assureurs, aux cantons, au Surveillant des prix ou à une tierce partie. La FMH recevra des retours sur les données avec une problématique concrète dès que la qualité des données sera suffisamment validée.
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Thèmes politiques d’actualité |
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Informations sur MARS |
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«Eppur si muove !» Le Tribunal fédéral change (à nouveau) son fusil d’épaule !Ces dernières années, la position du Tribunal fédéral (TF) en matière d’attribution de rentes AI en cas de dépression légère ou moyenne était très restrictive. D’après la jurisprudence, ces pathologies n’étaient considérées comme invalidantes que si toutes les options de traitement avaient été épuisées et qu’une résistance thérapeutique avait été avérée, or cette preuve est quasiment impossible à apporter. Le Tribunal fédéral (TF) a opéré un changement de jurisprudence en novembre 2017 et s’est distancé de l’obligation d’épuisement de toutes les options thérapeutiques.
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Actualités sur le travail associatif |
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SOS SANTÉSOS SANTÉSOS SANTÉ est une association de sociétés cantonales et nationales de discipline médicale, de sociétés cantonales de médecine et d’ organisations de patients. Cette alliance a été fondée en mai 2017 en rapport avec l’intervention tarifaire annoncée par le Conseil fédéral. SOS SANTÉ traite des sujets d’actualité dans le domaine de la politique de la santé, attire l’attention sur leurs conséquences potentielles sur les soins médicaux et participe à la formation de l’opinion. La FMPP participe à l’association SOS SANTÉ et Christan Bernath la représente dans le comité opérationnel. Le groupe de pilotage a défini lors de sa retraite les thèmes prioritaires suivants pour 2018 : la menace de l’introduction d’un budget global, la révision de la LAMal avec une gestion stratégique de l’admission de nouveaux médecins, le financement uniforme des soins ambulatoires et hospitaliers et la création d’un groupe de réflexion sur des modèles de soins innovants, la conciliation entre l’évolution des coûts et l’assurance-qualité et l’élaboration de bases décisionnelles éthiquement responsables pour le recours à de nouveaux traitements onéreux.
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En mémoire de la Doctoresse Ursula Steiner-KönigEn mémoire de la Doctoresse Ursula Steiner-König |
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Enquête auprès des médecins-chefs et des médecins dirigeants d’hôpitaux au sujet de l’évolution des conditions d’engagementL’AMDHS est l’organisation de base des médecins-chefs et des médecins dirigeants d’hôpitaux au sein de la FMH. En 2003, 2011 et 2016, elle a mené une enquête auprès de ses membres au sujet de leurs conditions d’engagement. Lire l’article dans le Bulletin des médecins suisses...
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Formation continue et postgraduée |
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SSPP: Accréditation 2018 de notre programme de formation postgraduée pour la psychiatrie et la psychothérapieSSPP: Accréditation 2018 de notre programme de formation postgraduée pour la psychiatrie et la psychothérapie Les cursus de formation postgraduée des professions médicales universitaires doivent être régulièrement accrédités par l’OFSP. La formation postgraduée pour la spécialité en psychiatrie et psychothérapie sera ainsi évaluée et obtiendra une nouvelle reconnaissance d’ici l’été 2018.
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Formations postgraduées dans la spécialité psychiatrie et psychothérapieLes médecins suisses ont actuellement le choix entre 46 titres de spécialistes en médecine, 38 titres de formation approfondie et 33 certificats de formation complémentaire. Vous trouverez ici un aperçu des cours de formation continue en psychiatrie et en psychothérapie. Lire la suite... |
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«La formation médicale postgraduée et continue doit rester à l’affût des évolutions»«La formation médicale postgraduée et continue doit rester à l’affût des évolutions»La spécialisation continue donc de gagner du terrain, mais parallèlement les médecins sont trop peu nombreux et la relève n’est pas assurée. En tant que président de l’ISFM, Werner Bauer ne souhaite pas se montrer trop directif, mais plutôt donner la possibilité aux jeunes médecins d’évoluer par eux-mêmes.
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Congrès PSY 2018Le congrès PSY 2018 se tiendra du 5 au 7 septembre, à nouveau au Kursaal Bern, et portera sur « Les bases de traitement et de soins apportés aux personnes atteintes de maladies psychiques »Dans la réalité quotidienne du traitement en psychiatrie et en psychologie clinique, nous sommes de plus en plus amenés à cultiver un dialogue interdisciplinaire. Aussi le Congrès SSPP de cette année est-il organisé en coopération avec l’ASP, la FSP et la SBAP. Les bases de traitement à disposition sont composées d’un ensemble d’interventions psychothérapeutiques, sociales, psychiatriques et biologiques. Evidemment, tous les éléments du traitement ont des effets psychologiques, sociaux et biologiques, et leur synchronisation nécessite un dialogue de qualité pour coordonner les interventions individuelles dans le travail thérapeutique global. Afin de mieux représenter les instruments et les possibilités thérapeutiques, que nous appelons un peu vulgairement « bases de traitement », l’inclusion de groupes professionnels spécialisés est indispensable. Les contributions pour des symposiums, cours ou ateliers peuvent être soumises en ligne jusqu’au 3 avril. www.psy-congress.ch |
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Thèmes spécialisés |
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La psychiatrie interventionnelleLa psychiatrie interventionnelleLes procédés de neurostimulation rencontrent un regain d’intérêt. Le SSPP prépare actuellement le lancement d'un certificat de psychiatrie interventionnelle. Lire ici l'article de Sebastian Walther sur le sujet, qui est convaincu que les méthodes interventionnelles sont un avantage pour la psychiatrie. Malgré leur efficacité prouvée, de nombreux psychiatres sont sceptiques à l'égard de ces méthodes. Michael Kammer-Spohn et Daniele Zullino ont échangé leurs points de vue dans le cadre d'une discussion connexe. |
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Une étude interdisciplinaire sur le traitement du TDA(H) – Participez!Une étude interdisciplinaire sur le traitement du TDA(H) – Participez!Ce projet de recherche multi-centrique veut poser des jalons scientifiques valables en Suisse, afin de savoir, entre autres, dans quelles mesures les traitements médicamenteux prescrits aux enfants présentant des troubles de l’attention respectent le bien de l’enfant. La recherche devrait permettre de déterminer si la pratique actuelle en Suisse doit être reconsidérée et, le cas échéant, quels changements sociétaux et politiques devraient être adoptés. La réponse au questionnaire devrait prendre environ 15 minutes. Vous pouvez aller directement au questionnaire avec le lien suivant:
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Hotspot |
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Sortie cinéma du film « Hors circuit – vivre après le burnout »Sortie cinéma du film « Hors circuit – vivre après le burnout »C’est l’histoire d’un homme performant qui se retrouve soudainement incapable de travailler. Le diagnostic psychiatrique tombe : il s’agit d’une « dépression d’épuisement », un syndrome plus connu sous le nom de « burnout ». La période qui suit l’effondrement se révèle cependant souvent la plus insidieuse, comme le montre le récit de Matthias N. : au cours de son processus de guérison, qui dure presque deux ans, l’angoisse de cet ancien manager de subir un nouvel échec professionnel provoque ainsi à plusieurs reprises d’autres petits « burnouts ». Pourra-t-il un jour à nouveau trouver ses marques dans un contexte professionnel ? Et si oui, dans lequel ? Le film sera diffusé au cinéma dans plusieurs villes de Suisse alémanique à partir du 18 janvier 2018.
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